Témoignage de Marilyn
Mon conjoint a été victime d’un AVC il y a trois ans, à peine deux mois avant de prendre sa retraite, à titre de policier. John a reçu de bons soins à l’hôpital et dans la période qui a suivi son congé. Je croyais en savoir pas mal sur l’AVC puisque mon père en a subi un lorsque j’étais jeune, mais ce qui a été une grande révélation pour moi, c’est de constater à quel point un AVC continue de perturber la victime longtemps après sa survenue.
Dans le cas de mon conjoint, j'ai remarqué que son bras droit commençait à présenter des spasmes et à se replier, environ six mois après son AVC. Ces symptômes me semblaient très étranges. John me disait qu'il était incapable de contrôler sa main et que ces symptômes devenaient passablement douloureux. J'ai fait quelques recherches sur les séquelles physiques de l'AVC et suis tombée sur la « spasticité ». Cela ressemblait aux symptômes que présentait John. Les professionnels de la santé ayant des connaissances générales de l'AVC sont nombreux, mais la spasticité semble être un problème qui relève d'un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC. J'ai trouvé un de ces spécialistes près de notre domicile et me suis rendue chez notre médecin de famille pour savoir s'il était possible d'avoir une recommandation pour consulter ce spécialiste. Notre médecin a fait la demande de consultation et a suggéré de poursuivre entretemps la physiothérapie et les exercices d'étirement. Quelques mois plus tard, John a vu le neurologue, a été dirigé vers un physiothérapeute spécialisé en spasticité et a commencé à recevoir un traitement médical.
John continue de prendre les choses un jour à la fois, mais depuis le début de son traitement, les spasmes sont mieux contrôlés et il ressent moins de douleur. Il s'est même remis à pratiquer quelques-uns de ses passe-temps, comme la cuisine et la découverte de nouvelles recettes internationales. L'AVC nous a beaucoup perturbés, John et moi, mais nous sommes confiants qu'en continuant le traitement et qu'en poursuivant la physiothérapie et les exercices, nous nous en sortirons. En fait, de succulents plats de cuisine française m'attendent en ce moment à la maison!